[actualité]Sept CRS en cour d’assises pour viols en réunion

Citation :

Sept CRS en cour d’assises pour viols en réunion
Justice . Les policiers contraignaient des prostituées à des relations sexuelles après leur avoir subtilisé leurs papiers d’identité.

En avril 2003, sept CRS auraient violé des prostituées qui étaient sur le boulevard Ney (Paris 18e). Ce sont des associations en relation avec elles qui ont averti l’inspection générale des services (la police des polices), dont l’enquête interne a conclu à l’authenticité des témoignages recueillis. Le 16 mai dernier, le juge d’instruction Marc Sommerer a signé une ordonnance de mise en accusation renvoyant devant les assises trois CRS pour « viols aggravés en réunion par une personne abusant de l’autorité conférée par ses fonctions » et, quatre autres pour complicité.

Hier, une source judiciaire nous informait que les sept CRS étaient placés en liberté sous contrôle judiciaire. Les agents de la force publique encourent une peine de vingt ans de réclusion criminelle, mais la date du procès n’est pas fixée. Devant la gravité des accusations, le juge d’instruction a fait rechercher l’une des victimes, une Albanaise, qui avait quitté la France, pour obtenir son témoignage. Celle-ci est partie civile dans le dossier. Les autres victimes, au moins quatre prostituées, ont disparu après les faits par peur des policiers et n’ont pas pu être retrouvées. Selon l’inspection générale des services (IGS), les trois policiers ont reconnu lors de l’enquête avoir eu des relations sexuelles avec ces prostituées en exerçant sur elles des pressions morales.

La première victime aurait été embarquée par deux policiers en uniforme et munis de leur arme, vers 22 heures, pour aller au commissariat. Selon la jeune femme, une forte odeur d’alcool régnait dans la voiture. Finalement, ils empruntent l’autoroute A1 jusqu’à un terrain isolé de La Plaine-Saint-Denis où les policiers la contraignent à des relations sexuelles pour qu’elle puisse récupérer ses papiers d’identité. Cinq heures plus tard, les deux hommes accompagnés d’un autre collègue abordent deux autres prostituées sur le même boulevard. Ils les conduisent au même endroit avant de les contraindre, elles aussi, à des relations sexuelles après leur avoir confisqué leurs papiers. Lorsque les fonctionnaires de police décident d’imposer aux femmes des relations entre elles, l’une tente de prendre la fuite. Elle est rattrapée et embarquée de force dans la voiture. Les jeunes femmes décident de sauter du véhicule en marche quand elles s’aperçoivent que les policiers ne les raccompagnent pas à Paris. C’est un chauffeur routier qui finira par les recueillir.

Ces sept fonctionnaires de la police nationale appartiennent à la même compagnie (CRS 7 de Deuil-la-Barre dans le Val-d’Oise) que celle mise en cause dans l’affaire révélée la semaine dernière concernant des taxis rackettés.

Guillaume Poulain




Article paru dans l'édition du 13 septembre 2006.

Citation :

Racket de taxis: trois CRS incarcérés

AP | 14.09.06 | 14:47


BOBIGNY (AP) -- Trois des cinq gardiens de la paix de la Compagnie républicaine de sécurité No7, mis en examen mercredi pour "extorsion de fonds" et/ou "tentative d'extorsions de fonds" sur des chauffeurs de taxi en Seine-Saint-Denis, ont été placés tard dans la soirée en détention provisoire, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Deux autres policiers ont été laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Les cinq hommes ont été suspendus de leur fonction.
Ces hommes appartiennent à la même compagnie basée à Deuil-la-Barre (Val d'Oise) dont sept autres membres ont par ailleurs été renvoyés devant les assises de Paris dans un dossier de viols présumés de prostituées étrangères. Le patron des CRS, Christian Lambert, promet des sanctions administratives "très sévères".
L'ouverture mercredi d'une information judiciaire par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) fait suite aux plaintes de chauffeurs qui assurent avoir été rackettés par des CRS de cette compagnie à l'occasion de contrôles routiers. AP

Ca c'est une super compagnie
Les gens ils partent en couille

et dire que si on fait des carrieres d'avocat, on sra amené a défendre des gens comme çà.. çà fout les boules le droit et la notion de justice oO
Mais c'est vrai que çà fait bcp pour une seule compagnie -_-

non mon cher benj, même la pire ordure a droit à une défense c'est la base de notre système démocratique.

_Lolo

PS : tiens ni antidote, ni zimzum ne dénonce les déboire de la police ... si on leur disait que les CRS sont d'origine étrangère ils pourraient se défouler un peu ... !!! ???
https://bourges.jeun.fr/viewtopic.forum?t=1025&start=60