Abolitionnistes, la parole est à vous

Allons tomaclash, tu vas quand même pas nous faire croire que tu es opposé à l'élimination de quelques parasites !
Pas toi ! Pas l'adorateur de l'idéologie (puisque tu en parles) aux 100 millions de morts, dont pas mal d'innocents cela va sans dire.
Quelques salopards de plus sur la liste, j'ai beaucoup de mal à croire que ça puisse te poser un réel cas de conscience.

edit de Zoen : on stop ici le règlement de compte idéologique général pr revenir au sujet sinon je supprime les messages merci.

J'essaye d'avoir une vision indépendante de toutes idéologies, je ne suis ni un réac ni un progressiste. Je me pose simplement des questions.
Si la peine de mort a été abolie en France ce n'est pas pour remplacer les exécutions par de cruelles décennies d'enfermements (on peut très bien les exécuter après 15ans de prison) mais c'est au nom du droit à la vie. Les abolitionnistes considèrent que le droit de vivre est un droit inaliénable et que par conséquent dans une société républicaine et démocratique personne ne peut s'octroyer le pouvoir de retirer la vie. Rober Badinter ,le principal artisan de l'abolition de la peine de mort, c'est positionné contre la légalisation de l'euthanasie en vertu de ce droit. Mais si il est encore autoriser d'ôter la vie dès son commencement, le droit de vivre n'est donc pas reconnus et inaliénable, alors l'abolition de la peine de mort n'a pas lieu d'être. Certains répliquent "l'embryon et le foetus ne sont pas encore des êtres humains, les criminels le sont". A partir de quels critères est-on consideré comme humain ? Dans ce genre de question on se place aussi sur un plan moral et éthique. l'embryon et le foetus ne sont pas considérés comme étant des etres humains car ils ne peuvent penser, ressentir etc... On admet alors que si quelquechose ne peut penser et agir comme un homme ce n'est pas un homme, on peut disposer de sa vie comme on l'entend. Le criminel qui a commis des actes particulièrement odieux, qui a prouver son incapacité à avoir une quelconque empathie, merite-t'il de conserver sa place au sein de l'humanité ? est-il encore un homme ?
Je ne fais pas le parallèle peine de mort/avortement pour en venir a une remise de cause du droit à l'avortement, mais parceque ces deux sujet sont liés sur la vision qu'ont nos sociétés sur la vie et la notion d'humanité et que l'un aide à mieux appréhender l'autre.

mais dans ce cas le simple fait d'utiliser un moyen de contraception est un crime puisque l'acte sexuel peut engendrer la fécondation et donc la vie...
Tu ne fais pas le parallèle peine de mort/avortement mais en fait un peu quand même ! On reconnait surtout à la femme le droit de disposer de son corps. Le droit à l'avortement ou la contraception s'oppose à une idéologie religieuse et réactionnaire (la plupart du temps on retrouve les trois, anti avortement, anti contraception et pour la peine de mort chez l'extrême droite), c'est aussi un fait.
On peut donc sans trop se forcer admettre le droit à disposer de son corps (avortement, contraception et euthanasie) pour ceux qui le choisissent. La prison ou la peine de mort sont toutes les deux une peine prononcée après un procès ... pas une volonté de l'individu. Toute la nuance entre dignité humaine, droit à disposer de son corps, par choix individuel, et peine prononcée par un tribunal sous le coup de la loi et donc d'une volonté de la société, pour protéger ou punir mais dans un but de protection là pas individuelle mais collective.

Pour la contraception ça n'a rien a voir, l'être n'existe pas encore.

ah ben non non, d'autres extrémistes prônent l'abstinence contre la contraception péché grave et mortel !
Et oui, on l'aurait presque oublié ...
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-10734181.html

A ma connaissance le catholicisme n'est pas une doctrine extrémiste. le Vatican a ordonné des actions de guérilla pour imposer que le dogme catholique ait force de loi? Ne trouve-t'on pas des hommes et femmes d'église au premier rang de la défense des faibles et des opprimés ? Si certains sont contre la contraception, que ça soit par conviction religieuse ou non, c'est leur droit le plus légitime dans une république démocratique. Sinon ça veut dire qu'adhérer à une religion ou avoir une vision spirituelle est l'apanage exclusif des extremistes. Si l'église catholique décide que telle ou telle pratique interdit l'accès au pardon divin c'est encore plus son droit. Ensuite libre à chaque catholique de pratiquer sa religion comme il le veut.

Tu met sur le même plan mes considérations sur l'homme et la vie et celles de l'église catholique. Or il n'en n'est rien. Je me base sur l'éthique et la moral communément admises et j'en pointe les contradictions dans leurs applications réelles. La peine de mort à été abolie parceque on a décidé que quelque soit l'acte commis par le criminel il reste un homme à part entière. De ce fait personne ne doit avoir le pouvoir de lui donné la mort. On peut répondre à la question initiale de Cercopithèque Chafouin "pour quelle(s) raison(s) il faudrait continuer de laisser vivre cet homme et ceux de la même graine" : quoiqu'ils aient fait ce sont des hommes, la société ne peut pas leur retirer la vie. Mais on peut objecter à cela que ce droit n'est pas reconnu pour tous. On a admis que l'intêrêt de la mère est supérieur à la vie de l'enfant en gestation. Y a-til alors un intêret supérieur à la vie d'un assassin : la vengeance, la protection de la société etc... ?