Souvenez-vous, depuis
1992, plusieurs millions de citoyens se sont mobilisés contre les mines antipersonnel, répondant à l'appel de
Handicap International et des cinq autres ONG fondatrices de la Campagne Internationale pour
Interdire les Mines Antipersonnel (ICBL). Cette mobilisation exceptionnelle, une première en droit international, a abouti, en
décembre 1997, à la signature du Traité d'Ottawa, interdisant les mines antipersonnel, et a été récompensée, la même année, par le prix Nobel de la paix. Partout dans le monde, les signataires ont pu se réjouir de cette victoire, prouvant que l'engagement de chacun peut beaucoup.
Aujourd'hui le combat continue, scandalisée par les ravages causés par les
bombes à sous munitions, l'association s'est lancée depuis
2003, dans un lutte pour l'interdiction de la fabrication, de l'utilisation et des transferts des BASM. Au
Kosovo, en Irak, en Afghanistan... des milliers d'hommes, de femmes, d'enfants sont victimes des bombes à sous-munitions. Massivement utilisées lors des derniers conflits, ces armes tuent et mutilent sans distinction entre civils et militaires, longtemps parfois après la fin des conflits.
Ces BASM sont des mini-bombes regroupées par dizaines ou par centaines dans des conteneurs. Disséminées au hasard de leur largage sur des surfaces très larges pouvant atteindre plusieurs centaines d'hectares. N'explosant pas toujours au premier impact, elles deviennent de véritables mines antipersonnel.
Handicap International appelle a ce que, comme pour les mines antipersonnel, les citoyens se mobilisent en grand nombre afin que les gouvernements aboutissent à un traité d'interdiction des BASM, comme la
Belgique en 2006.
Alors que les mines antipersonnel sont interdites, la France est le 3eme producteur au monde des BASM, aujourd'hui légales...
http://www.sousmunitions.org/les-basm/
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https://bourges.jeun.fr/[/img]
sources : handicap-international.fr