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| Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» | |
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+7Gaby fenwick1hand [dO]² Morgan ahah Djaybee18 eluus 11 participants | Auteur | Message |
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eluus Ne sort jamais de chez lui
Nombre de messages : 8859 Age : 36 Profession : Trust me, I'm an engineer Statut Perso : trve dark Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Jeu 7 Fév 2008 - 21:34 | |
| - Citation :
- Il a rappelé une heure avant pour s’assurer que nous serions bien au rendez-vous, a ouvert la porte de son appartement en souriant, a offert un verre au salon, puis s’est assis, le sourire toujours aux lèvres et les yeux vissés sur nous. Antoine (1), 47 ans, haut fonctionnaire, est bavard et disert sur la «colocation» qu’il propose. «Confort», «calme», «indépendance»… «C’est un quartier agréable. Et vous aurez votre chambre.» Mais ce dont Antoine aimerait surtout parler, c’est des contreparties qu’il attend de sa colocataire. «Se promener nue le plus souvent possible. Ecarter les jambes sur le canapé pour m’exciter. Pas de contrainte de fréquence pour les rapports sexuels, mais faudra pas se foutre de ma gueule non plus. Au début, je risque d’avoir envie souvent.» Voilà environ deux ans qu’Antoine recrute ainsi des colocataires, via une annonce sur le site Internet Missive, à laquelle nous avons répondu. Pas de loyer numéraire, on paye en nature. Pas de bail non plus, «tout est basé sur la confiance». Quant à la durée, «pas de limites». «Ça peut être en mois, en années. Les seules filles que j’ai virées sont celles qui ne respectaient pas leurs engagements.»
Antoine n’est pas le seul à pratiquer ce type d’échange - appartement contre sexe - à Paris. Dans un contexte de crise du logement, la formule semble s’être répandue. Sur Missive, la rubrique parisienne «A louer» recense de nombreuses offres d’hommes proposant des colocations ou studios indépendants «contre services sexuels».Mais également de femmes, troquant leurs charmes contre un toit. Ailleurs, sur Kijiji, Vivastreet ou dans le journal gratuit Paris Paname, on trouve aussi des annonces, plus masquées. Le mot sexe n’apparaît pas, ce sont les mentions «pour jeune femme», «contre services» et l’absence de montant pour le loyer qui servent d’indices.
Exigences. Antoine est lucide sur les motivations de ses colocataires. «Je sais bien que si vous aviez les moyens de vous loger autrement, vous ne viendriez pas chez moi.» Ce qui n’entraîne aucun scrupule quant à ses exigences, dont la liste s’allonge au fil de l’entretien. «Je veux pouvoir vous observer aux toilettes. J’aimerais que vous soyez là le soir quand je rentre. Ce serait bien si on pouvait dormir ensemble. Je veux du ménage et du repassage.» On quitte Antoine en pleine description des jeux «uro-scato» dans lesquels il nous imagine. Pour rejoindre notre deuxième rendez-vous.
Dans cette rue sombre proche de la gare Saint-Lazare, l’homme attend au bas de l’immeuble, silhouette courbée rasant les murs. L’adresse qu’il nous a donnée au téléphone n’est pas la bonne. Il nous entraîne un peu plus loin, dans une arrière-cour, puis dans un petit ascenseur sans lumière. Au sixième étage, on débouche dans une chambre d’à peine dix mètres carrés : un néon verdâtre, un vieux lit en mezzanine et une douche en plastique crasseuse. «Voilà, dit Amar. 650 euros, à négocier si arrangement.»
Enervement.La formule est la même que dans l’annonce postée sur Missive. On demande des précisions. «450 eurosplus deux week-ends de sexe par mois», répond-il. Amar habite en banlieue : les «week-ends de sexe» peuvent avoir lieu ici ou chez lui, dans les Yvelines. «Je peux faire un bail, mais il va falloir être très gentilles.» Amar a fermé la porte, et reste debout, appuyé contre la poignée. Son ton devient agressif : «C’est une bonne offre, les agences demandent 850 euros plus une caution pour ça.» «C’est pas une arnaque», répète-t-il de plus en plus énervé et menaçant. Nous demandons à visiter les toilettes sur le palier. Et prenons précipitamment congé.
De tous les hommes contactés, Laurent, 32 ans, est le seul à manifester une certaine timidité. Dans son studio propret du XVe arrondissement, il parle de tout, du temps qu’il fait, et surtout pas de l’annonce qu’il a passée. «J’ai connu Missive par leur rubrique de rencontres SM, se lance-t-il enfin. Je n’aurais jamais eu l’idée de proposer un hébergement contre du SM si je n’avais pas découvert là que ça se faisait.» Documentaliste, Laurent est un beau jeune homme svelte, les épaules carrées, le visage doux. «Ce que j’aime, confie-t-il,c’est être attaché. Servir à table en soubrette. Lécher des bottes en me prosternant.» Laurent propose de partager son modeste clic-clac en échange de quelques séances de ce type. «Je ne demande pas de relations sexuelles classiques. L’idée, c’est que ça reste cool. La fille a la clé, elle mène sa vie, mais juste, de temps en temps, elle me dit : "Fais ça." Ou moi, spontanément, je m’y mets, je lui sers de chaise, de repose-pieds.» Laurent a déjà eu deux expériences de colocation qui se sont «très bien passées». «Peut-être que les filles sont poussées à ça par leurs difficultés, admet-il. Mais, au final, chacun y trouve son compte.»
C’est aussi le credo de Julien, 30 ans, qui parle d’«échange de bons procédés». Agent de sécurité, il héberge régulièrement «des filles» dans son joli deux-pièces de l’Ouest parisien. «Ce sont souvent des escorts, qui viennent de province se faire un peu de fric à Paris. Je les reçois pour un mois ou deux, rarement plus, parce qu’après on se lasse.» Plutôt distant, Julien explique qu’il ne demande pas d’argent mais «du sexe classique» et «pas de prise de tête, parce qu’[il a] déjà eu des filles qui [lui] ont mis le bordel». Ses «colocataires» disposent du canapé-lit du salon, tandis qu’il dort dans sa chambre. Peu de temps après notre visite, il envoie un texto : «Désolé, ça va pas le faire.»
Didier, au contraire, est «très, très motivé», comme il le répète dans ses nombreux messages. Il nous propose un deux-pièces dans le XVIIIe contre «550 euros, plus deux trois rencontres par mois». Il habite ailleurs avec femme et enfants, mais peut se «débrouiller» pour nous rejoindre les week-ends. Malheureusement, l’appartement n’est «pas encore» visitable. «J’attends le départ des locataires», nous explique-t-il lorsque nous le rencontrons à la terrasse d’un café. En attendant, il propose de «commencer» déjà le sexe. «Pour voir si on se plaît».
Sur Missive, plusieurs messages d’internautes mettent en garde contre ces «tests» préalables. «Ça m’est arrivé trois fois, raconte Lætitia, 26 ans. Les types te font visiter, te demandent de coucher immédiatement. Et ensuite, plus de nouvelles. Parfois, c’est même pas leur appart qu’ils t’ont montré. Ils ont pris les clés d’un copain.» Il y a six mois, Lætitia a décidé de passer sa propre annonce «pour avoir le choix». Elle a depuis reçu quelques propositions «intéressantes». «Mais quoi qu’il arrive, prévient-elle, il faut rester méfiante.»
Pierre Allain, le webmaster de Missive, reprend le même appel à la «prudence», sans pour autant censurer «ce qui relève d’un échange entre adultes consentants». «Il y a là parfois des hommes qui profitent de la détresse de jeunes femmes. Nous mettons en garde nos internautes. Mais nous ne pouvons pas faire une enquête pour chaque annonce.» Missive est hébergé en Suisse, comme la plupart des sites francophones proposant les services de prostituées ou escorts. «La Suisse a une législation plus permissive que la France, reconnaît Pierre Allain. Reste que, même en France, un homme a le droit de proposer un logement contre des services sexuels.»
«Habileté». «Cela s’apparente à de la prostitution, ce qui n’est pas interdit, nous confirme une source policière. Seul le site Internet qui héberge les annonces peut être poursuivi pour proxénétisme s’il est en France. Mais ce genre de poursuites aboutit rarement.» Hors Missive, pourtant, la plupart des sites et journaux d’annonces concernés expliquent qu’ils font tout pour «supprimer» ces annonces. «On en voit apparaître dans la rubrique "Colocation", on les transfère immédiatement dans celle des rencontres érotiques», dit Virginie Pons, responsable de la communication chez Vivastreet. «Nous n’acceptons pas ces annonces chez nous», affirment quant à eux Benjamin Glaenzer, directeur général de Kijiji France, et Bernard Saulnier, le patron de Paris Paname. Tous deux notent cependant «l’habileté» des annonceurs pour déjouer leurs contrôles.
Stéphanie a 38 ans, elle est «escort occasionnelle». Contactée via le tchat de Missive, elle déconseille formellement le troc «appart contre sexe». «J’ai une amie qui a fait ça. Elle s’est retrouvée à la rue du jour au lendemain. Tu deviens dépendante d’un type qui risque de t’en demander toujours plus, en menaçant de te jeter si tu refuses. Sincèrement, il vaut mieux se prostituer pour payer son loyer : tu restes libre.» Sur le même tchat, puis par téléphone, on discute avec Tina, 35 ans, qui, elle, profite depuis quatre ans d’un logement contre «services sexuels» dont elle se dit ravie. «Il ne faut pas choisir un homme jeune, car il ne te gardera pas longtemps, il aura envie de changement, conseille-t-elle. Le mien, il a 62 ans. Je l’ai rencontré sur les Champs-Elysées. Il vit à Dubaï et vient en France de temps en temps. Sinon, je suis seule dans l’appart, 115 mètres carrés dans le XVIe arrondissement.»
«A la porte». Zara, 23 ans, étudiante, n’est pas aussi bien tombée. Elle accepte de nous rencontrer dans un café parisien, «pour parler de ces types qui profitent des filles paumées». Il y a trois ans, Zara a passé une annonce dans Paris Paname : «Jeune fille cherche logement contre services.» «Je pensais ménage, repassage, baby-sitting, dit-elle. J’ai eu des dizaines de réponses. Que des hommes. Qui voulaient tous du cul.» Originaire du sud de la France, Zara ne veut pas détailler les raisons qui l’ont poussée à quitter sa famille. «Je n’avais pas le choix.» Elle a fini par accepter une colocation avec un homme, puis une autre. «Deux fois, je me suis retrouvée à la porte, sans nulle part où aller, parce que je ne voulais pas faire ce qu’ils me demandaient. Ces mecs-là ont besoin de sentir qu’ils exercent un pouvoir sur toi. Ils t’en veulent de savoir que si tu n’étais pas dans la merde, tu ne les aurais jamais regardés.»
Aujourd’hui, Zara a un travail, un appartement. Heureuse et soulagée que ces mois de «galère» soient derrière. «Tandis qu’eux, ajoute-t-elle quand même amère, dans dix ans, ils en seront toujours au même point. A passer et repasser leur annonce pour trouver des filles.»
(1) Les prénoms ont été changés.
Source: http://www.liberation.fr/transversales/grandsangles/308288.FR.php | |
| | | Djaybee18 Marin d'eau douce
Nombre de messages : 301 Age : 34 Profession : 1ere ES Date d'inscription : 07/01/2008
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Jeu 7 Fév 2008 - 21:44 | |
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| | | ahah Commence à peser dans la balance
Nombre de messages : 913 Age : 49 Date d'inscription : 20/02/2006
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Jeu 7 Fév 2008 - 21:50 | |
| mais non elle est belle la société capitaliste ! On nage dans le bonheur qu'on vous dit .... | |
| | | Morgan Fait parti des meubles
Nombre de messages : 6834 Age : 35 Profession : L2 Géographie Statut Perso : Hippie Date d'inscription : 27/11/2007
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Jeu 7 Fév 2008 - 21:58 | |
| Je pensais pas que la flambée de l'immobilier aurait été jusqu'à répendre ces pratiques. | |
| | | eluus Ne sort jamais de chez lui
Nombre de messages : 8859 Age : 36 Profession : Trust me, I'm an engineer Statut Perso : trve dark Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Jeu 7 Fév 2008 - 22:07 | |
| en même temps quand on sait que de nombreu(se) étudiant(e)s se prostitu(e)s pour pouvoir payer leurs études, plus rien ne m'étonne. | |
| | | Morgan Fait parti des meubles
Nombre de messages : 6834 Age : 35 Profession : L2 Géographie Statut Perso : Hippie Date d'inscription : 27/11/2007
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Jeu 7 Fév 2008 - 22:20 | |
| Ba je sais ce qui me reste à faire alors moi qu'ai pas beaucoup d'argent. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Jeu 7 Fév 2008 - 22:32 | |
| - Morgan a écrit:
- Ba je sais ce qui me reste à faire alors moi qu'ai pas beaucoup d'argent.
Quelqu'un paierait pour toi ? :dwarf: : |
| | | Morgan Fait parti des meubles
Nombre de messages : 6834 Age : 35 Profession : L2 Géographie Statut Perso : Hippie Date d'inscription : 27/11/2007
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Jeu 7 Fév 2008 - 22:51 | |
| Ouais tiens c'est pas bête ça | |
| | | [dO]² Fanatique
Nombre de messages : 4195 Age : 37 Profession : M1 vente de rêve Date d'inscription : 06/03/2006
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Ven 8 Fév 2008 - 0:41 | |
| c'est déplorable mais sans vouloir rentrer dans la polemique, je pense que pour ça comme pour la prostitution étudiant, on a toujours le choix. | |
| | | fenwick1hand Fanatique
Nombre de messages : 4160 Age : 41 Profession : Licence IV Statut Perso : 5 fruits et légumes Date d'inscription : 01/10/2007
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Ven 8 Fév 2008 - 9:33 | |
| le pire c'est qu'apparement ces mecs ont pas mal de réponses à leurs annonces. | |
| | | ahah Commence à peser dans la balance
Nombre de messages : 913 Age : 49 Date d'inscription : 20/02/2006
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Ven 8 Fév 2008 - 9:49 | |
| ben oui c'est sûr, il y a ceux qui savent se battre et qui s'en sortent et ceux qui se laissent aller à des pratiques dangereuse (prostitution, drogue ...), c'est donc qu'ils le méritent.
Désolé [dO]² mais on ne peut pas décemment parler de choix. Une étudiante explique d'ailleurs la descente aux enfers, l'argent "facile" (se faire défoncer le fion pour du fric ou se loger ne doit pas être humainement "facile"). Le problème c'est qu'il y a un glissement de valeurs, par manque d'argent certains franchissent la ligne rouge, le plus dur est d'en sortir. Une fois que la vie ne se résume plus qu'à trouver du fric puis en profiter, il n'y a plus de travail, plus d'effort, il y a le pire puis l'argent. Une vie de merde bousillée parce que la personne à la base était dans le besoin. Après il y a toujours des choix, mais à ce niveau je pense sincèrement que le choix vraiment voulu n'est que marginal. J'avais regardé une fois une émission sur la prostitution, le présentateur qui dit que les personnes (femmes et hommes) qui se prostituent ont été la plupart du temps victimes d'agressions sexuelles .... oh ben non répondent les clients, et pas de bol cela se vérifie sur le plateau, tous les prostitués sur le plateau ont été sexuellement agressés dans leur enfance .... oups, ça jette un froid ! Au lieu de les protéger, il faudrait accepter qu'ils continuent leur dérive .... là effectivement je te rejoins c'est un choix, que je ne partage pas ! Avant 1975 le viol en france n'était pas reconnu, des saloppes, des aguicheuses qui ne méritaient que ça. Comme quoi les mentalités peuvent évoluer.
Et pour les clients ? Ils n'ont pas le choix ????!!!!! Eux ? Les pauvres sont au bord de la misère sexuelle et vont donc voir des prostitués. Mais ils ne pourraient pas faire autrement ?
Ce qui me choque, ce n'est pas tant la liberté sexuelle, entre deux adultes consentant chacun fait ce qu'il veut y compris SM (cela ne me regarde pas d'ailleurs sauf s'il y a quelqu'un en danger). Mais là il ne s'agit pas de cela. Il s'agit de prostitution. Pour l'appart c'est terrible, je te baise, tu as le droit de rester tant que tu obéis, tu refuses, je te fous dehors, à la rue ! Il n'y a même pas à évoquer une possibilité de choix. Un moment de faiblesse dans la vie et tout bascule. C'est un peu cher payé, et si en plus nous ne devions pas y apporter notre considération, notre indignation, notre condamnation, je pense que c'est une erreur. | |
| | | Gaby Jeune recrue
Nombre de messages : 20 Age : 36 Profession : ISEME, école de commerce du Groupe ESCEM Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Ven 8 Fév 2008 - 17:16 | |
| - ahah a écrit:
- mais non elle est belle la société capitaliste ! On nage dans le bonheur qu'on vous dit ....
Je suis d'accord du fait que ce soit une dérive innacceptable. Mais tu crois réellement que les mecs qui pratique ce genre de chantage dégeulasse peuvent être catégorisé comme des capitalistes, ont ils seulement suffisament d'éducation pour savoir ce que c'est. Je suis vraiment désolé mais c'est un peu néo-réac et sans fondement de dire ça. :-bOad-: Je respect complétement le fait que tu penses que c'est la société capitalistique qui a poussé à ce genre de dérive. Mais c'est aussi une affaire de choix, et de volonté. On a tous des problèmes d'argent en tant qu'étudiant ça n'est pas pour autant qu'on ce dirige vers ce genre de pratique. Les instigateurs de ce genre de pratique devrait être reconnu par la loi au même titre que les proxénètes et risquer autant d'années de taule. :prison: | |
| | | ExtRaLuciDe Fanatique
Nombre de messages : 4112 Age : 36 Profession : M1 Droit de l'Environnement Date d'inscription : 11/10/2006
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Ven 8 Fév 2008 - 17:31 | |
| - [dO]² a écrit:
- c'est déplorable mais sans vouloir rentrer dans la polemique, je pense que pour ça comme pour la prostitution étudiant, on a toujours le choix.
Le choix entre pas manger pour arriver à payer le loyer et faire ses etudes pour pas finir clochard ou toucher 1000 euros par passe ( prix confirmé à 7 à 8 sur un reportage sur la prositution etudiante). Il est pas question de choix, et intuile de dire "boss à domac tu pourra vivre relativement bien" quand les etudes prenent 24h par jour, car ça existe ce genre d'étude, y'a pas que les facs, j'ai des amis en école sup, pour sortir le samedi soir il doivent prévoir quand ils pourront ratraper le temps perdu alors qu'ils ont déjà taffé toutes la semaine, et puis vu le traumatisme de la prostitution il y aurait le choix elle travaillerait à mi temps. ( on parle de généralité bien sur) | |
| | | Morgan Fait parti des meubles
Nombre de messages : 6834 Age : 35 Profession : L2 Géographie Statut Perso : Hippie Date d'inscription : 27/11/2007
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Ven 8 Fév 2008 - 19:39 | |
| - Gaby a écrit:
Je suis d'accord du fait que ce soit une dérive innacceptable. Innacceptable mais inévitable ... | |
| | | [dO]² Fanatique
Nombre de messages : 4195 Age : 37 Profession : M1 vente de rêve Date d'inscription : 06/03/2006
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Ven 8 Fév 2008 - 19:45 | |
| je suis d'accord avec toi ahah, mais a la bas t'as le choix, certains s'en sortent tres bien avec un job etudiant (ou deux), les bourses (quands ils y on droit)... et puis si la vie parisienne est si cher , tu peu tres bien aller en province suivre le même cursus et en avoir pour moins cher.
là ou je suis d'accord c'est qu'une fois tombé dans l'argent facile, que ce soit prostitution ou deal, il est difficile d'en sortir, le tout est de ne pas y tomber.
et extra ce sont pas les etudiants de sup de commerce ou autre ecole sup qui se prostituent... en tout cas pas dans les temoignage que j'ai lu ou vu dans des emissions tv. | |
| | | Zoen Maire
Nombre de messages : 21334 Age : 36 Profession : Chargé de Prod' Statut Perso : Président d'Honneur Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Ven 8 Fév 2008 - 20:23 | |
| J'aurais pas crut ça possible 0_0
j'suis sûrement naïf ^^
Ceci dit les mecs qui font ça me désespère un peu... c'est tomber bien bas quand même -_- | |
| | | Lahiny T'es cool t'es bath t'es in
Nombre de messages : 2089 Age : 33 Statut Perso : Dark Hippie Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Ven 8 Fév 2008 - 20:37 | |
| Dans les deux cas c'est malheureusement tombé bien bas .... Je pensais pas que ça pouvait prendre autant d'ampleur. | |
| | | Morgan Fait parti des meubles
Nombre de messages : 6834 Age : 35 Profession : L2 Géographie Statut Perso : Hippie Date d'inscription : 27/11/2007
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Ven 8 Fév 2008 - 20:57 | |
| Le problème c'est que les femmes, elles tombent pas bien bas pour la même raison. | |
| | | Lahiny T'es cool t'es bath t'es in
Nombre de messages : 2089 Age : 33 Statut Perso : Dark Hippie Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Ven 8 Fév 2008 - 20:58 | |
| Oui ça c'est sur mais c'est moche. Et pour qu'elle s'en sorte ça doit être horrible. | |
| | | ovniiii Faut qu'ça Bourgiens
Nombre de messages : 2977 Age : 35 Profession : Ecole d'Archi Statut Perso : Bollasseuse dès qu'elle peut Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Sam 9 Fév 2008 - 1:40 | |
| - [dO]² a écrit:
- je suis d'accord avec toi ahah, mais a la bas t'as le choix, certains s'en sortent tres bien avec un job etudiant (ou deux), les bourses (quands ils y on droit)... et puis si la vie parisienne est si cher , tu peu tres bien aller en province suivre le même cursus et en avoir pour moins cher.
... et extra ce sont pas les etudiants de sup de commerce ou autre ecole sup qui se prostituent... en tout cas pas dans les temoignage que j'ai lu ou vu dans des emissions tv. Jsuis pas daccord avec toi Do² parce qu'il existe des gens qui ne sont pas forcement pris dans des écoles en province et qui n'ont pas d'autre choix que d'aller a Paris. Ou alors qu'on veuille reussir ces études et du coup beaucoup des meilleures ecoles sont a Paris, donc pas le choix. Ou encore les écoles privées réputées, pas forcément a Paris mais bien chères que tu ne peux pas payer avec une bourse parce que tes parents gagnent "trop", alors tes dans la merde parce que l'école coute 7000€ a l'année, et là les parents gagnent pas trop... Et en générale cest dans cest écoles là où tu dois bosser le plus dur parce que ces l'esprit de compétition et cest hyper sélectif. Du coup bah quand t'as des pb de fric et que tu peux pas te permettre de bosser à coter parce que t'as meme pas le temps de dormir, je peux comprendre que yen a qui "tombent bien bas"... Apres, moi aussi je crois que jsuis bien naïve, parce que je ne pensais pas que ce genre de truc se passait à Paris O_o | |
| | | Gaby Jeune recrue
Nombre de messages : 20 Age : 36 Profession : ISEME, école de commerce du Groupe ESCEM Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Sam 9 Fév 2008 - 9:51 | |
| Je suis exactement dans la situation que tu viens de décrire et je m'en sors. Mes parents sont trop payé pour que je puisse bénéficier d'une bourse, j'ai meme pas droit aux apl. Mon école de commerce me coute les yeux de la tête. Et le temps que je perd à sortir il faut que je le récupère.
C'est une question de choix. Je me suis trouvé un job, c'est sur j'ai plus le temps de faire la teuf mais au moin j'ai pas besoin de passé par des moyens extrême pour gagné de l'argent.
Et je pourrais te cité des dizaines d'autres exemples de personnes qui bossent avec moi.
Ps: en étude supérieur c'est plus facil d'être pris dans des écoles de province que sur Paris, je sais de quoi je parle, je me suis fait recaler pas mal de fois pour des écoles équivalentes à celles que je fais. | |
| | | ExtRaLuciDe Fanatique
Nombre de messages : 4112 Age : 36 Profession : M1 Droit de l'Environnement Date d'inscription : 11/10/2006
| Sujet: Re: Prostitution immobilière, ou «Loue studette contre pipe» Sam 9 Fév 2008 - 13:06 | |
| - dO² a écrit:
- je suis d'accord avec toi ahah, mais a la bas t'as le choix, certains s'en sortent tres bien avec un job etudiant (ou deux), les bourses (quands ils y on droit)... et puis si la vie parisienne est si cher , tu peu tres bien aller en province suivre le même cursus et en avoir pour moins cher.
là ou je suis d'accord c'est qu'une fois tombé dans l'argent facile, que ce soit prostitution ou deal, il est difficile d'en sortir, le tout est de ne pas y tomber.
et extra ce sont pas les etudiants de sup de commerce ou autre ecole sup qui se prostituent... en tout cas pas dans les temoignage que j'ai lu ou vu dans des emissions tv. pourles bourses c'est souvent les étudiants qui sont trop "riche" pour toucher les bourses mais pas assez pour payer les etudes, les etudiants du milieu qu'on les appelle, et nan je confirme que beuacoup d'étude ne permettent pas de taffer 15heures à côté. Donc oui pas le choix si ils veulent réussir leur études | |
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