ARKADI ET LALA : CONTINUONS A LES SOUTENIR
(bref rappel, dernières nouvelles, et actions de soutien)
Bref rappel de la situationArkadi Akopian et sa compagne Lala Kasimova vivent à Vierzon depuis prés de cinq ans. Ils étaient jusqu’à aujourd’hui tous deux enfermés au centre de rétention de Oissel et séparés de leurs deux enfants nés à Vierzon, Bagdasar, 3 ans scolarisé à Vierzon et Gohar, 2 ans. Ces derniers, caché depuis l’interpellation de leur parents, ne comprennent pas pourquoi ils ne peuvent voir leur parents et n’arrêtent pas de pleurer.
L’Arménie, pays d’origine d’Arkadi et l’Azerbaïdjan, pays dont Lala a la nationalité, sont deux pays en conflit. Arkadi ne peut donc être accepté en Azerbaïdjan et Lala en Arménie. La préfecture prévoyait ainsi de les expulser vers des pays différents.
Dernières nouvellesAujourd’hui lundi 8 février, Lala et Arkadi sont de nouveau passés devant le juge de la liberté et de la détention. Le juge a décidé de libérer Lala. Il a en effet convenu, à la suite de la préfecture, cette dernière ayant renoncé à demander le maintien de Lala en rétention, que cela pouvait être contraire au droit.
Malheureusement, Arkadi risque plus que jamais, l’expulsion vers l’Arménie car pour lui la préfecture a demandé et obtenu qu’il reste en rétention.
Cette décision est paradoxale. D’un côté, en la libérant, on reconnaît que Lala ne peut être expulsée dans un pays différent de celui d’Arkadi sans porter atteinte à son droit et celui de ses enfants à vivre en famille. De l’autre on condamne la famille à une séparation forcée, car même si Lala peut se maintenir sur le territoire, la famille sera bel et bien séparée si Arkadi est expulsé vers l’Arménie, pays où Lala et leurs deux enfants, Gohar et Bagdasar, ne pourraient, même s’ils le souhaitaient, le rejoindre.
Continuons à les soutenirParce que pour lui c’était inenvisageable, il y a quelque mois, Arkadi avait mis sa vie en danger (il avait avalé des lames de rasoirs) pour empêcher son expulsion. Il avait cette fois commencé une grève de la faim avant que Lala et sa famille ne le ramène à la raison. Pour ne pas le laisser combattre seul un comité de soutien s’est constitué.
La libération de Lala est un premier pas, nous devons maintenant faire en sorte que la préfète du Cher use de son pouvoir discrétionnaire pour apporter une solution humanitaire et permettre à cette famille de rester unie en libérant et régularisant Arkadi. Pour cela nous vous invitons à venir nombreux :
[Tous les jours de la semaine à compter de mardi 9 février à 18h30 à la gare de Vierzon pour demander et accueillir symboliquement le retour d’Arkadi à Vierzon[au rassemblement Samedi 13 février à 15H place Cujas à Bourges. (place à partir de laquelle nous nous rendrons à la préfecture afin d’être reçus par Madame le préfet du Cher).