[Textes] J'inaugure cette sous-partie

Voilà un petit texte écrit ce soir intitulé naissance :
Voilà, je suis né, enfin pas tout à fait, pour le moment, je suis deux choses à la fois, disons deux êtres, à ma gauche, l'ovule ou l'ovocyte faite votre choix moi je m'en fiche maintenant... à ma droite, un spermatozoïde, enfin pas un, des milliers, que dis-je des centaines de milliers ! Les testicules de mon papa, c'est un peu les box dans un hippodrome, vous savez, tous les chevaux attendant leur jockey avant de marcher au pas jusqu’à la ligne de départ. Sauf que là, le parcours est plus long que la normale, en fait, c'est comme si vous les humains deviez faire en courant le trajet de la Terre à la Lune et ça en cinq jours, impressionnant non ? Moi je dis non, des centaines y arrivent chaque jour ! Donc voilà, je suis un spermatozoïde, tout ce qu'il y a de plus banal, et pourtant, à l'aide d'un ovule je vais donner la vie... à... à... à moi-même en fait. Saviez-vous d'ailleurs que l'ovule est en réalité très sélective ? En effet, comme une centaine de spermatozoïdes arrivent simultanément sur l'ovule, il les fait patienter sur sa surface, comme dans une salle d'attente avant de voir le médecin. Mais alors qu'attend-il ? Il est en fait occupé à opérer son choix parmi ces prétendants, à la recherche du spermatozoïde dont la formule génétique est la plus différente de la sienne... et bien sûr vous devinez qui est le vainqueur ? Et bien oui, c'est moi. Moi-même et l'ovule ne sommes pas dupe, nous savons dès notre création que la nature s'enrichit de la différence et non de la similitude.

et oué premier de la course ! qu'est-ce qu'on ai balèze quand même !! sympa ton tit texte faudrait l'améliorer

Je l'ai écrit il n'y a pas longtemps là, j'ai même pas corrigé les fautes pour le moment. Autrement, un texte un peu plus vieux et plus long dont je suis fier.

Un homme marche seul, un port, une ville. Plus loin, suivant la ligne de fuite d'un chemin de fer, des arbres, et la montagne qui s'approche, but ultime. L'homme se souvient. Bribes de vie et rencontres. Sous les traits de la naïveté d'un homme cherchant sa musique c'est la redécouverte d'un monde.




Un homme c'est un accord de musique.
Des milliards d'hommes, des milliards d'accords, tous différents.
Qu'est-ce que je cherche ? Quelle est ma note ?
Mon accord de musique ? Qu'est-ce que j'espère trouver dans mes départs sans arrivées ?
Comment trouver sa propre note dans la cacophonie du monde ?

Un jeune homme m'a dit que son projet était de se faire exploser au beau milieu d'un centre commercial. Je lui ai dit d'attendre qu'il n'y ait personne autour de lui. Se faire exploser ou essayer quelque chose comme écouter le chant des baleines ou quelque chose comme ça ? Existe-t-il un espace entre ces deux extrêmes ?
Dans un journal, j'ai lu qu'une femme s'était fait faire l'ablation des deux seins, de peur, plus tard, d'avoir un cancer.
Un soir d'été, à Paris, à la terrasse d'un café, un homme m'a dit qu'il ne pouvait plus dormir depuis que ses riches beaux-parents lui avaient enlevé l'autorisation de voir sa fille âgée de trois ans. Chaque nuit, il allait dans les rues. Il marchait jusqu'à épuisement, ensuite il regardait la télé et, quand sa fatigue des yeux était trop grande, il se mettait devant un ventilateur. Il avait ainsi l'impression que le vent faisait fuir ses obsessions au-delà de son crâne en prison.
La femme, l'homme... Et l'enfant ? En fait, leur déclin est rapide : à quinze ans, ce sont des idoles enchanteresses, ornées de pudeurs, de tendresses, de vivacités inimaginables ; à dix-huit ans, la grâce prometteuse qui les assoiffait de vie s'est immobilisée et leur chère timidité a pris des teintes plus sombres et monotones : Il leur reste à apaiser la curiosité de la chair et ça les rend encore plus vulnérables, c'est-à-dire passionnés...
Je me pose toutes sortes de questions, à quoi pense un homme qui regarde tourner un ventilateur ? Pourquoi le soir aimerai-je aimer ? Pourquoi les questions se coincent ? Pourquoi toujours vouloir y mettre de l'ordre ? Pourquoi avoir peur quand le bonheur frappe à notre porte ? Qu'est devenu ma vie...

Le soleil couchant est le plus beau des spectacles, on regarde vers l'horizon depuis une plage du Pacifique en répétant : "Ce que je vois là, c'est le Pacifique, et au large, derrière l'horizon, il y a l'île de Pâques." et l'on en tremble toujours d'exaltation... Pourtant, cet instant n'est pas obligatoirement plus beau, qu'il soit vécu à la Havane plutôt qu'à Marseille...

On voit une montagne et l'on veut savoir ce qui se trouve derrière, alors on cherche le premier col. Plus que cent mètres et nous sommes arrivés. Au loin, comme un regard sous le soleil, j'ai vu la mer. Il y eut à proximité le claquement d'un coup de feu. Celui d'un fusil de guerre...
Plus tard, je pris conscience que des vers grouillaient dans mon ventre et mes poumons. Dans mon cerveau en décomposition, une phrase se répétait en boucle : "Combien de marins, combien de capitaines, sous la surface dorment les baleines".
Et dans cette espèce de comptine, j'ai entrevu le début d'une note... Celle que je cherchais ?

chapeau !!! franchement il est bien ton texte, bien écrit et tout ... jsuis lol en meme tps pour la création de texte je ne suis pas très inspiré... je trouve ca trop long a faire et pourtant je suis patient lol mes félicitations

pour les jours de deprim

rappelle toi qu un jour tu as été le plus rapide !

euh...perso, j'ai pas compris ce que tu voulais dire par là...

oué pour les jours de déprime... (en référence à la "course" jusqu'à l'ovule )

Moi aussi j'écris a mes heures perdu, alors bon je poste ici mon texte le plus court (mais pas forcement le meilleur). Et désolé pour les fautes d'ortographe je suis particuliérement mauvais dans se domaine.

Oblivion je lirais tes textes dés que j'aurais le temps!

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Le véhicule dans lequel je suis assis avance péniblement sur le chemin terreux qui mène jusqu'à une grande bâtisse lugubre. Il règne ici une ambiance très pesante. Personne ne parle. Moi-même, j’avoue que je n’en ai pas envie. J’ai la mort dans l’âme. Ma poitrine se soulève régulièrement de plus en plus haut, afin d’offrir plus d’espace a mon cœur qui n’en finit pas de palpiter. Je le sens qui grossit. Et puis ce sentiment d’oppression s’étend. Tout d’abord au ventre. Je ressens une douleur qui n’en est pas vraiment une. Plutôt une sensation entre le chatouillement et un vide profond. Après c’est la gorge qui est victime . J’ai clairement la sensation qu’on essaye de m’étrangler. Ca serre…d’abord, c’est la salive qui a du mal a passer, mais ensuite l’air s’y met aussi. Du coup, mes poumons se rétractent. Mon cœur est oppressé. Je me force a respirer plus fort pour lui offrir un espace vital décent. Et tout recommence.
C’est comme ça depuis qu’on est partis. C’est comme ça depuis qu’un grand homme que je n’apprécie pas du tout a déclarer qu’il fallait que j’aille là-bas, que c’était mieux pour tout le monde.
Je ne dois pas faire partis de tout le monde a ses yeux.
J’ai eu beau crier, demander grâce, hurler a l’injustice, rien a faire. La Justice, c’est lui. La Justice ne porte pas de couleur, la Justice rit rarement. Et moi je trouve que la Justice n’est pas juste.
Voilà, c’est la fin du chemin. Dehors il pleut. La voiture s’arrête. Ici, on est loin de tout, plus aucun contact avec l’extérieur. C’est mieux pour tout le monde, a ce qu’il paraît.
Je ne veux pas descendre. D’ailleurs, je ne descendrais pas. Je m’accroche au siége, mes jointures blanchisses, ma mâchoire se serre, ma poitrine se soulève. D’abord, il ne se passe rien. Puis la portière à côté de moi s’ouvre. C’est la Justice qui m’a ouvert. Elle attend. La Justice est patiente…pourtant devant mon refus certains de coopérer, elle élève la voix. La Justice a une voix grave.
-Il faut descendre maintenant. Il est l’heure.
Mes yeux refusent. Mes mains confirment, et ma poitrine se soulève. Alors la Justice avance sa main, me saisit par le bras, et me tire à l’extérieur. Je lutte de toute mes forces. Ma poitrine ne se soulève plus, ma poitrine est bloquée par l’effort. Mes doigts dérapent sur la matière lisse du siège. Plastique ? Cuir ? Peu importe, je n’ai aucune prise. Je ne veux pas lâcher. Je serre les dents, mais je suis arraché de ma place. Pour conserver mon équilibre, je suis obligé de mettre un pied dehors et de le poser à terre. Ca y’est, elle m’a eu, je suis sortis. Plus aucune raison de résister maintenant, je me laisse traîner vers la grille d’entrée. Mais la Justice, pour plus de sûreté, ne me lâche pas le bras, comme si j’allais détaler dans les plaines anglaises à la première occasion.
A l’intérieur, j’en vois d’autre comme moi, nous sommes tous habillés pareil. C’est pour nous reconnaître, nous ne sommes pas comme tout le monde, alors on nous le rappel par ces vêtements. Sinistres qui plus est. Mais au moins, cela va avec notre expression. J’ai l’impression de naviguer entre des zombis, quelque-uns ont encore une lueur d’humanité dans les yeux, mais on la sent en danger.
La Justice m’a laissé seul avec une nouvelle personne inconnue. Mais elle ressemble beaucoup a celle que je viens de quitter. On est pas là pour rigoler, et c’est mieux pour tout le monde ! Il dit qu’il va me désigner « ma chambre ». Je ne suis pas naïf, je sais bien ce ne sera pas une chambre. Une chambre, ça a un lit confortable, un petit bureau avec une lampe dessus, et sur les murs des posters ou des images. Par terre, de la moquette. Et puis dans le fond une petite armoire pour ranger ses affaires, avec un miroir sur la porte. Voilà ce que c’est, une chambre. Ce n’est pas ce qu’il me montre à l’instant même. Dans une chambre, on ne dort pas avec trois autres inconnus, par terre ce n’est pas cet espèce de plastique froid qui fait penser à l’hôpital. Et puis il n’y a même pas de bureau, ni d’armoire ! Heureusement, le lit n’est pas trop mal… mais ça, ce n’est pas une chambre.
Par la fenêtre, j’aperçois mon père qui remonte dans sa voiture et s’en va.
Je hais l’internat.


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ben moi je vou propose d'aller sur le site de fan fic que j'ai avec des potes ^^ on s'est bien marée a ecrire ça mai c pa de la vrai ecriture diron nou ^^" c du delire.... bref ^^

http://www.freazer.com/perso/fanfiction/