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 Prisons : la honte de la République

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frederique18
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frederique18


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MessageSujet: Re: Prisons : la honte de la République   Prisons : la honte de la République - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Mai 2007 - 15:55

On va quand même pas plaindre les prisonniers " oh les pauvres, ils sont vraiment traités comme des moins que rien"
Après tout, ils l'ont bien cherché !
Nous avons un système judiciaire qui permet aux gens de ne pas se retrouver enfermer sans motif valable ( Mais si des faits divers persistent comme l'affaire D'outreau notamment que les médias n'oublient pas de nous rappeller)
C'est peut-être un peu cruel de dire ça mais on n'atterit pas en prison par hasard et c'est normal de payer les conséquences de ses erreurs.
Par contre, je ne suis pas pour la peine de mort
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MessageSujet: Re: Prisons : la honte de la République   Prisons : la honte de la République - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Fév 2008 - 9:09

La prison, la solution ?

Citation :
ETATS-UNIS
Un homme sur cent derrière les barreaux

NOUVELOBS.COM | 29.02.2008 | 07:23
Les statistiques sont particulièrement frappantes parmi les minorités : alors qu'un adulte blanc sur 106 est incarcéré, c'est un Hispanique sur 36 et un Noir sur 15 qui sont en prison.

Selon un rapport publié jeudi 28 février, plus d'un adulte sur 100 se trouve actuellement en prison aux Etats-Unis, pays qui détient la plus importante population carcérale au monde, avec un jeune Noir sur neuf en prison.
Sur une population adulte de 230 millions de personnes, la population carcérale y a augmenté l'an dernier de 25.000 personnes et s'élevait à quelque 2,3 millions de personnes, soit le taux le plus élevé dans l'histoire américaine, selon le Pew Center (un centre de recherche indépendant basé à Washington).

Statistiques frappantes

Les statistiques sont particulièrement frappantes parmi les minorités: alors qu'un adulte blanc sur 106 est incarcéré, c'est un Hispanique sur 36 et un Noir sur 15 qui sont en prison.
Toujours selon le Pew, la population carcérale féminine "progresse d'une manière beaucoup plus rapide" que celle des hommes. Une femme sur 265, entre 35 et 39 ans, se trouve en prison, mais les femmes appartenant à des minorités sont placées en détention en plus grand nombre que chez les femmes blanches.
Le rapport indique que davantage qu'une augmentation de la criminalité, c'est un durcissement de la loi, avec notamment des mesures augmentant nettement la durée d'incarcération pour les récidives, qui aurait fait exploser la population carcérale.
Malgré l'augmentation de la population carcérale, le taux de récidivistes reste relativement stable avec environ la moitié des détenus libérés retournant en prison dans les trois ans suivant leur libération, indique encore le document.

Pas de résultats "convaincants"

L'étude souligne que l'augmentation de la population carcérale oblige les autorités locales de chaque Etat américain à des choix budgétaires draconiens.
Adam Gelb, du Pew Center, indique dans un communiqué qu'"en dépit de tout l'argent déversé dans le système pénitentiaire aujourd'hui, il n'y a pas eu de résultats clairs et convaincants concernant la sécurité publique".
La pression économique a conduit certains Etats à changer leur politique et à trouver d'autres moyens d'empêcher les délinquants peu dangereux de récidiver, comme des travaux d'intérêt général ou des systèmes de surveillance électronique, ajoute le rapport. Susan Urahn, une directrice du centre de recherche, explique que "certains responsables politiques expérimentent tout un éventail de sanctions qui sont aussi efficaces que l'incarcération pour protéger la sécurité publique et permettent aux Etats de mettre un frein à l'explosion de la population carcérale".

Chine et Russie

Par comparaison, la Chine, avec une population de plus d'un milliard de personnes arrive en deuxième position avec 1,5 million de prisonniers, suivie de la Russie avec 890.000 personnes détenues, précise le rapport.
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MessageSujet: Re: Prisons : la honte de la République   Prisons : la honte de la République - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Sep 2008 - 9:35

Citation :
Quand la cohabitation en prison tourne à la condamnation à mort
ONDINE MILLOT
QUOTIDIEN : vendredi 19 septembre 2008


Marc (1) avait 26 ans, il était en prison pour conduite en état d’ivresse. Considéré comme une personne calme, on lui avait demandé de surveiller un autre détenu, Julien, incarcéré pour meurtre, aux tendances suicidaires - un procédé couramment utilisé par l’administration pénitentiaire. On les avait donc placés dans la même cellule. Marc est mort à Rouen, la semaine dernière, sous les coups de Julien.

Hier, la ministre de la Justice Rachida Dati s’est rendue à la prison de Rouen pour présenter des consignes «concernant l’affectation et la surveillance des détenus à risques» (lire ci-contre). A aucun moment, pourtant, dans ses recommandations, elle n’a annoncé la fin de cette pratique de la surveillance d’un détenu par un autre. «Seule la cellule individuelle est à même de garantir l’intégrité des détenus», rappelle Hugues de Suremain de l’Observatoire international des prisons (OIP). Avec 63 783 détenus pour 50 835 places, on en est loin. Et Rachida Dati, avant l’été, a fini par déclarer l’abandon de ce principe «un détenu par cellule» - qui fait pourtant partie des règles pénitentiaires européennes que la France est censée respecter.

Risque-t-on sa vie en prison ? Une recherche effectuée par l’OIP (2) sur les cinq dernières années fait froid dans le dos : dix-huit cas de meurtres par un codétenu sont recensés.

Johnny avait lui aussi 26 ans. Placé en détention provisoire à Nancy, il est mort en août 2004, après avoir été torturé pendant des heures par un de ses codétenus. Son meurtrier était en attente d’un procès pour «actes de torture et de barbarie» commis, déjà, en prison. Il était soupçonné de s’être acharné pendant plusieurs semaines sur un codétenu. Il l’aurait ébouillanté, forcé à boire son urine et battu. On l’avait pourtant à nouveau placé en cellule collective, avec Johnny.

Jérémy avait 19 ans. Retrouvé inanimé dans sa cellule de la maison d’arrêt de Valence, il est mort des suites des blessures infligées par son codétenu le 4 mars dernier. «On l’a laissé avec son bourreau», martèle depuis sa famille. L’après-midi précédent sa mort, Jérémy était sorti dans la coursive avec toutes ses affaires, réclamant avec insistance un changement de cellule. Sa famille assure qu’il s’était déjà plaint à plusieurs reprises des violences subies. Le parquet de Valence a saisi le juge chargé de l’instruction sur le meurtre de Jérémy d’un réquisitoire supplétif pour «non-assistance à personne en danger».

Maladie mentale. Affaire plus ancienne. Michel passait sa dernière nuit en prison. Il s’était présenté libre, pour purger un reliquat de peine de deux jours. L’administration l’a placé en cellule avec Guislain. Atteint d’une maladie mentale et jugé «particulièrement dangereux» par les psychiatres, ce dernier venait juste de sortir du quartier disciplinaire, où il avait été placé pour avoir sauvagement agressé son précédent codétenu. Michel a été retrouvé mort le lendemain matin, 16 mars 2001, tué par Guislain.

«Peur des représailles». D’autres l’ont échappé belle, comme François, détenu à Saintes au printemps 2005. Tabassé par ses codétenus, il remue ciel et terre et finit par faire intervenir son avocate pour changer de cellule. Mais à peine a-t-il obtenu gain de cause qu’un autre, Stéphane, prend sa place… et se fait à son tour torturer. Stéphane subit coups, brûlures et violences sexuelles. Au bout de deux jours, il dénonce ses tortionnaires aux surveillants. Et explique qu’il n’a pas osé se plaindre tout de suite «par peur des représailles». «Il est malheureusement fréquent que les détenus victimes n’osent pas dénoncer leurs agresseurs, dit l’OIP. Voilà pourquoi il ne suffit pas d’attendre, comme dit la ministre, qu’ils "expriment le souhait de changer de cellule".» L’association proteste également contre la «responsabilité» que l’on fait peser sur ces prisonniers à qui l’on demande de surveiller un codétenu suicidaire. Le 9 août, un jeune homme de 21 ans s’est tué à Fleury-Mérogis (Essonne). Il a profité d’une absence de son compagnon de cellule, parti en promenade. Ce dernier l’a retrouvé pendu à son retour.

(1) Certains prénoms ont été modifiés. (2) D’autres «cas» étant susceptibles de ne pas être connus de l’OIP.
http://www.liberation.fr/actualite/societe/352899.FR.php
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MessageSujet: Re: Prisons : la honte de la République   Prisons : la honte de la République - Page 2 Icon_minitime

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