[Espoir] Pour les cités, vive la BAC !

"Si l'ascenceur social est en panne, prenez l'escalier..."

voici l'histoire de BAC (Business Angels des Cités)

Citation :

Les philanthropes s'intéressent aux banlieues
LE MONDE | 17.12.07 |
Les Français sont peu charitables. Particuliers et entreprises n'ont donné que 3,2 milliards d'euros en 1985 selon l'Observatoire de la Fondation de France. Du mécénat au denier du culte, en passant par les dons à des fondations diverses, ils ne consacrent globalement que 0,19 % du produit intérieur brut (PIB) à des oeuvres. Un taux faible comparé aux autres pays. Ainsi, au Royaume-Uni, les dons cumulés représentent 0,73 % du PIB ; aux Etats-Unis, ce taux atteint 1,67 % selon la Charities Aid Foundation.


Mais quand les banlieues se sont mises à brûler, certains citoyens fortunés ont réalisé les limites des actions menées par les pouvoirs publics et se sont décidés à ouvrir leur portefeuille.
Les gérants de fonds investissant dans des sociétés non cotées (private equity), qui se sont enrichis en quelques années sans prendre de gros risques, se sont mobilisés ces derniers mois. Ils ont vite réalisé que leurs moyens financiers, mais aussi, et peut-être surtout, leur expérience pouvaient être mis à profit dans ces quartiers où ils n'avaient pas l'habitude d'aller. Ils ont rassemblé des fonds pour aider les habitants à y créer des sociétés.
Ce système, né aux Etats-Unis, avait dans un premier temps séduit les investisseurs du nord de l'Europe. Leur association, l'European Venture Philanthropy Association (EVPA), qui s'intéresse à toute action philanthrope, prêchait la bonne parole. Depuis un an, les Français les ont rejoints. Dix membres ont adhéré. Et l'EVPA vient de décider de créer une section française. "Nous avons profité d'un système formidable. Il est normal, ne serait-ce que pour améliorer notre image, d'aider ceux qui n'ont pas eu notre chance", explique Gilles Cahen Salvador, fondateur de LBO France.
Quand il a décroché son téléphone pour demander à ses collègues, financiers ou chefs d'entreprise, d'investir avec lui dans un fonds pour les banlieues, il n'a eu aucune difficulté à les convaincre. Ainsi est né Business Angels des Cités (BAC), une brigade anticriminalité, qui n'a rien de policière. Gilles Cahen Salvador et Aziz Senni en sont les instigateurs. Ce dernier, entrepreneur de 30 ans, auteur de L'ascenseur social est en panne... j'ai pris l'escalier (éd. L'Archipel), originaire de Mantes-la-Jolie, a fondé en 2000 une société de taxis collectifs au quartier du Val Fourré. Le modèle a essaimé, via des franchises, dans toute la France.
M. Senni veut faire profiter d'autres jeunes de son expérience et a créé l'association Jeunes entrepreneurs de France. Mais, précise-t-il, "ce n'était pas suffisant. Les entrepreneurs de banlieue manquent de financement, d'expérience, d'expertise, de réseau et n'ont pas de relations".
Avec M. Cahen Salvador, ils ont donc lancé le fonds BAC. Son Conseil de surveillance comprend Claude Bébéar (président du conseil de surveillance d'Axa), Eric de Rothschild (Domaine Barons de Rothschild), Gonzague de Blignères (coprésident de Barclay Private Equity Europe) et Dominique Oger (fondateur associé et président du directoire d'Atria Capital Partenaires). M. Cahen Salvador préside le comité d'investissement, qui comprend Gérard Worms (gérant associé de Rothschild et compagnie), Patrick Sayer (président du directoire d'Eurazeo), Alain Joly (président du conseil de surveillance d'Air Liquide), Alain Dinin (PDG de Nexity), entre autres.

TACHE D'HUILE

Une centaine de personnes ont contribué financièrement pour un montant global de 5 millions d'euros. Un peu moins de 10 % de cette somme a déjà été investie dans trois firmes : deux entreprises de restauration rapide - Kool Halal et Mecca Pasta - et Medinashop. Abdellah Aboulharjan, originaire du Val Fourré et créateur du site en ligne MedinaShop, est le président du directoire de BAC. Jean-Louis Detry, dont le fonds Vermeer Capital avait redressé la chaîne de restaurant Léon de Bruxelles, ouvre son carnet d'adresses et les portes de ses fournisseurs à Adil El Barkaoui, le fondateur de Kool Halal. Tandis qu'Arnaud de Menibus, fondateur de la Cogedim, aide Medinashop. Jean-François Damour, président du groupe de restauration Saros - la Criée -, est le mentor de Mecca Pasta. "A chaque fois, je choisis, parmi les investisseurs, celui qui connaît le mieux le métier", explique M. Salvador.
"C'est très satisfaisant et intéressant. On rencontre des gens de milieux différents, qui ont la niaque, une énorme envie de réussir", ajoute-t-il. Le comité d'investissement est très sélectif. Pour son président, "il faut que le taux de retour sur investissement soit d'un bon niveau pour que nous puissions lever plus d'argent par la suite, et aussi pour prouver que ces gens ont du talent, qu'ils peuvent réussir et gagner de l'argent".
Le mouvement fait tache d'huile. Certaines agences bancaires (BNP et Crédit mutuel) regarderaient "d'un oeil attentif" les dossiers de sociétés ayant BAC à leur capital, constate M. Senni. Plus généralement, "le système fait tomber les représentations caricaturales que nous nous faisions les uns des autres", assure-t-il. Des personnes de tous milieux sociaux et de toutes confessions s'y côtoient. Avec bonheur.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-990626@51-990732,0.html

fenwick1hand a écrit:

"Si l'ascenceur social est en panne, prenez l'escalier..."

voici l'histoire de BAC (Business Angels des Cités)

Citation :

Les philanthropes s'intéressent aux banlieues
LE MONDE | 17.12.07 |
Les Français sont peu charitables. Particuliers et entreprises n'ont donné que 3,2 milliards d'euros en 1985 selon l'Observatoire de la Fondation de France. Du mécénat au denier du culte, en passant par les dons à des fondations diverses, ils ne consacrent globalement que 0,19 % du produit intérieur brut (PIB) à des oeuvres. Un taux faible comparé aux autres pays. Ainsi, au Royaume-Uni, les dons cumulés représentent 0,73 % du PIB ; aux Etats-Unis, ce taux atteint 1,67 % selon la Charities Aid Foundation.


Mais quand les banlieues se sont mises à brûler, certains citoyens fortunés ont réalisé les limites des actions menées par les pouvoirs publics et se sont décidés à ouvrir leur portefeuille.
Les gérants de fonds investissant dans des sociétés non cotées (private equity), qui se sont enrichis en quelques années sans prendre de gros risques, se sont mobilisés ces derniers mois. Ils ont vite réalisé que leurs moyens financiers, mais aussi, et peut-être surtout, leur expérience pouvaient être mis à profit dans ces quartiers où ils n'avaient pas l'habitude d'aller. Ils ont rassemblé des fonds pour aider les habitants à y créer des sociétés.
Ce système, né aux Etats-Unis, avait dans un premier temps séduit les investisseurs du nord de l'Europe. Leur association, l'European Venture Philanthropy Association (EVPA), qui s'intéresse à toute action philanthrope, prêchait la bonne parole. Depuis un an, les Français les ont rejoints. Dix membres ont adhéré. Et l'EVPA vient de décider de créer une section française. "Nous avons profité d'un système formidable. Il est normal, ne serait-ce que pour améliorer notre image, d'aider ceux qui n'ont pas eu notre chance", explique Gilles Cahen Salvador, fondateur de LBO France.
Quand il a décroché son téléphone pour demander à ses collègues, financiers ou chefs d'entreprise, d'investir avec lui dans un fonds pour les banlieues, il n'a eu aucune difficulté à les convaincre. Ainsi est né Business Angels des Cités (BAC), une brigade anticriminalité, qui n'a rien de policière. Gilles Cahen Salvador et Aziz Senni en sont les instigateurs. Ce dernier, entrepreneur de 30 ans, auteur de L'ascenseur social est en panne... j'ai pris l'escalier (éd. L'Archipel), originaire de Mantes-la-Jolie, a fondé en 2000 une société de taxis collectifs au quartier du Val Fourré. Le modèle a essaimé, via des franchises, dans toute la France.
M. Senni veut faire profiter d'autres jeunes de son expérience et a créé l'association Jeunes entrepreneurs de France. Mais, précise-t-il, "ce n'était pas suffisant. Les entrepreneurs de banlieue manquent de financement, d'expérience, d'expertise, de réseau et n'ont pas de relations".
Avec M. Cahen Salvador, ils ont donc lancé le fonds BAC. Son Conseil de surveillance comprend Claude Bébéar (président du conseil de surveillance d'Axa), Eric de Rothschild (Domaine Barons de Rothschild), Gonzague de Blignères (coprésident de Barclay Private Equity Europe) et Dominique Oger (fondateur associé et président du directoire d'Atria Capital Partenaires). M. Cahen Salvador préside le comité d'investissement, qui comprend Gérard Worms (gérant associé de Rothschild et compagnie), Patrick Sayer (président du directoire d'Eurazeo), Alain Joly (président du conseil de surveillance d'Air Liquide), Alain Dinin (PDG de Nexity), entre autres.

TACHE D'HUILE

Une centaine de personnes ont contribué financièrement pour un montant global de 5 millions d'euros. Un peu moins de 10 % de cette somme a déjà été investie dans trois firmes : deux entreprises de restauration rapide - Kool Halal et Mecca Pasta - et Medinashop. Abdellah Aboulharjan, originaire du Val Fourré et créateur du site en ligne MedinaShop, est le président du directoire de BAC. Jean-Louis Detry, dont le fonds Vermeer Capital avait redressé la chaîne de restaurant Léon de Bruxelles, ouvre son carnet d'adresses et les portes de ses fournisseurs à Adil El Barkaoui, le fondateur de Kool Halal. Tandis qu'Arnaud de Menibus, fondateur de la Cogedim, aide Medinashop. Jean-François Damour, président du groupe de restauration Saros - la Criée -, est le mentor de Mecca Pasta. "A chaque fois, je choisis, parmi les investisseurs, celui qui connaît le mieux le métier", explique M. Salvador.
"C'est très satisfaisant et intéressant. On rencontre des gens de milieux différents, qui ont la niaque, une énorme envie de réussir", ajoute-t-il. Le comité d'investissement est très sélectif. Pour son président, "il faut que le taux de retour sur investissement soit d'un bon niveau pour que nous puissions lever plus d'argent par la suite, et aussi pour prouver que ces gens ont du talent, qu'ils peuvent réussir et gagner de l'argent".
Le mouvement fait tache d'huile. Certaines agences bancaires (BNP et Crédit mutuel) regarderaient "d'un oeil attentif" les dossiers de sociétés ayant BAC à leur capital, constate M. Senni. Plus généralement, "le système fait tomber les représentations caricaturales que nous nous faisions les uns des autres", assure-t-il. Des personnes de tous milieux sociaux et de toutes confessions s'y côtoient. Avec bonheur.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-990626@51-990732,0.html

Toi c'est plutot le Bac Arnaqueur que t'as réussi Mister Herbalife ?

asso_com a écrit:

Toi c'est plutot le Bac Arnaqueur que t'as réussi Mister Herbalife ?

Tu te sens obligé de faire des copié / collé pour finalement faire du HS, de l'inutile, du dérisoire...pour rester poli. Règles tes petits problèmes personnels ailleurs!

moi je trouve intéressant d'avoir un avis sur Fenwick, qui se présente quand même sur ce forum comme le "pro" de l'économie et qui donne des leçons de business à tout le monde. Je ne connais pas le différent qui oppose ces deux personnes, ce que je sais c'est que sur ce forum il est parfois difficile de tenir une position tellement aujourd'hui avoir des idées définies autres que celles du modernisme économique est contre courant. La communication a tué le débat politique, les consommateurs se rangent derrière leurs bourreaux, certains d'ailleurs sont dissimulés en consommateurs inoffensifs mais se révèlent avoir les dents très longues ... mais c'est bien connus c'est l'extrême gauche qui manipule, qui impose son idéal, les autres ne sont que ... pragmatiques. Vive l'économie !

Apparemment asso_com doit bien avoir des raisons d'être un poil énervé (je ne vois pas non plus ce qu'il y a de répréhensible légalement ou moralement à donner des textes de lois ou références pour la défense des consommateurs ou contre les arnaques en tout genre), je m'étais déjà fait bannir pour moins que ça, juste pour présenter quelques idées alternatives, mais vu les réactions il est parfois difficile de rester zen ! Même si ça sert à rien de craquer ! ....

Asso_com tu as un message en MP (messagerie privée .... :))

on t’a jamais vu mesquin comme ça ahah mais si ça peut te faire plaisir réjouis toi de voir quelqu'un s'agacer contre moi, faites donc un groupe sur facebook, moi je m’en vais recruter des vendeurs herbalife mdr!

si le pragmatisme économique t’es étranger c'est que surtout que tu ne veux pas savoir !
tu préfère rester dans ta sphère d'idées facteurs-like super pessimiste et jamais jouasse, avec les braves gauchos qui ne sont jamais daccord POUR rien mais toujours chaud pour s’agacer CONTRE un truc, rien de viable juste des raleurs, une sorte de boucle de régulation mais rien d’autre qu’un accessoire pour la société moderne =)

que tu imagines encore pouvoir nager à contre courant encore longtemps en ne regardant pas la réalité en face. tant mieux/pis. moi je n'ai pas la prétention d'être un pro de l'économie mais devant les inepsies martelées par certain pélos incultes d’eg completement déconnectés dont tu es le chantre je me suis dit qu'il fallait un peu rééquilibrer les choses sur le forum fqcb et donner la chance à ceux qui sont curieux et cherchent des réponses et des solutions d'avenir d'avoir aussi des éléments économiques factuels et concrêts.

mesquin ???? ben merde alors !!! Et toi t'es quoi ??? relis ton post mon p'tit bonhomme il est tout simplement impossible de discuter avec toi, tu en donnes encore la preuve.

Et l'écologie tu penses que c'est une vue de l'esprit, contre laquelle le pragmatisme économique l'emportera ??? ....

La caricature que tu donnes de personnes pensant différemment de toi est significative. Je suis également en droit de défendre et proposer des alternatives, que tu le veuilles ou non, et je suis bien plus pragmatique que toi, le monde s'est d'ailleurs construit ainsi, sans quoi nous n'aurions pas la vie que nous avons aujourd'hui.

Il n'y a rien dans mon post de mesquin je suis comme tout le monde intéressé par ce qui se dit des uns et des autres, tu fais la même chose avec ceux que tu considères également comme des "ennemis".

mais si trop tu es mesquin camarade ahah et je vais te dire pourquoi. Tu ne connais rien à l’histoire (tu le dis toi-même) et pourtant tu te frottes déjà les mains de trouver qq1 pour mener une fronde contre moi. Mais comme pour tout bon facteur-like, si il est facile de se liguer CONTRE, s’unir pour faire la synthèse des choses concrètes pour lesquelles on est tous POUR, les facteur-like ne savent pas faire. Du coup tu te retrouves à pactiser avec des gens, et peu de temps après tu te réveilles et tu te dis « mais c’est qui ce bouffon qui me sert d’allié ?! »
bref tu te rendras très vite compte que asso_com n’est pas mon ennemi mais plutôt mon macaque de compagnie. le begees en question, débarque faire de la diffamation sur une entreprise de bourges dont je prends la défense (topic supprimé) et vu qu’il saoule je lui balance un os à ronger (herbalife ) et depuis il en pleut plus, il me suit comme un chien aboyant herbalife.
tu t’es enflammé pour rien. du coup je te lègue mon macaque de compagnie

je n'ai jamais dit, Fenwick, que je m'amusais ou me réjouissais qu'on s'attaque à toi. J'ai juste dit qu'il était intéressant d'avoir un avis, difficile à tenir ici. Rien de plus. Chacun pourra vérifier.

Pour ce qui te concerne, tu te présentes comme un "pro" de l'économie et tu expliques à tout le monde comment ça fonctionne, enfin plutôt comment on doit accepter cette politique.

Présenter les gens comme étant toujours CONTRE et non POUR est une belle action de communication, comme pour le RSA, suffit d'annoncer qu'on va sauver le monde en taxant le capital, personne ne peut être CONTRE, on ne peut être que POUR (sous entendu les CONTRE sont forcément des cons) !!!! .... Sauf que ce n'est pas ce qui se fait, c'est pourtant bien ce qui se dit. Moi les actions de communication j'en fais tous les jours, c'est mon boulot, par contre avoir des IDEES, là les communicants ça ne les intéresse plus, cela impliquerait que les individus auxquels ils s'adressent sont pourvus d'un esprit critique, pire ils auraient même un avis sur la question, or ce n'est pas ce qu'on leur demande, on veut juste qu'ils soient POUR, qu'ils approuvent ....

mais ou veut tu en venir au juste camarade communicateur (sachant qu'on est sur un topic dédié aux initiatives économiques dans les banlieues...)

et toi, tu cherches quoi au juste ?

ahah a écrit:

moi je trouve intéressant d'avoir un avis sur Fenwick, qui se présente quand même sur ce forum comme le "pro" de l'économie et qui donne des leçons de business à tout le monde. Je ne connais pas le différent qui oppose ces deux personnes, ce que je sais c'est que sur ce forum il est parfois difficile de tenir une position tellement aujourd'hui avoir des idées définies autres que celles du modernisme économique est contre courant. La communication a tué le débat politique, les consommateurs se rangent derrière leurs bourreaux, certains d'ailleurs sont dissimulés en consommateurs inoffensifs mais se révèlent avoir les dents très longues ... mais c'est bien connus c'est l'extrême gauche qui manipule, qui impose son idéal, les autres ne sont que ... pragmatiques. Vive l'économie !

Apparemment asso_com doit bien avoir des raisons d'être un poil énervé (je ne vois pas non plus ce qu'il y a de répréhensible légalement ou moralement à donner des textes de lois ou références pour la défense des consommateurs ou contre les arnaques en tout genre), je m'étais déjà fait bannir pour moins que ça, juste pour présenter quelques idées alternatives, mais vu les réactions il est parfois difficile de rester zen ! Même si ça sert à rien de craquer ! ....

Asso_com tu as un message en MP (messagerie privée .... :))

Fenwick trouve qu'arnaquer des pros n'est pas un délit, ce mec veut réecrire le code pénal alors c'est lui même un revendeur de Herbalife, une boite qui a été condamné pour escroquerie partout dans le monde.

Ce mec pue la case prison !