Qu'est ce que vous lisez en ce moment?

J'viens de terminer Contes d'errances, contes d'espérance, de Jacques Salomé.

Présentation par l'auteur himself:

"Il est des contes pour rire et pleurer, et d'autres pour entendre au-delà des maux le silence des mots. Des contes pour nous permettre d'apprivoiser la part d'ombre et de secret qui habite nos histoires visibles. Des contes pour entendre l'indicible et nous réconcilier avec notre passé et l'emprise de notre histoire."

J'ai notamment beaucoup aimé "Le conte du petit poney qui ne savait pas s'y prendre avec le bonheur" (...), "Le conte de la petite luciole qui avait toujours peur de quelque chose qu'elle ignorait" et "Le conte du jardinier d'amour"

J'avais déjà lu Contes à guérir, contes à grandir, du même auteur, et j'avais trouvé ces textes superbes, faciles à lire et touchants. Il me reste donc à découvrir Contes à aimer, contes à s'aimer ...

eluus a écrit:

Le Dahlia noir de James Ellroy



Le 15 janvier 1947, la police de Los Angeles trouve sur un terrain vague le cadavre nu d'une femme de 22 ans, Betty Short. Le corps est sectionné en deux au niveau de la taille, vidé de ses organes et de son sang, il présente de nombreuses lacérations et brûlures, notamment aux seins, et la bouche a été ouverte d'une oreille à l'autre. La police met toutes ses forces sur ce meurtre qui, à cause de la tendance de la victime à se vêtir de noir, devient "l'affaire Dahlia noir". Elle va faire la une du Herald Express pendant douze semaines.

J'ai fini de le lire ce week-end, ce que je peut en dire c'est : wahou, quel livre! Une histoire très prenante, ça se lit relativement rapidement malgré ces 500 pages et quelques, très gore, très violent, aussi bien dans les paroles que dans les actes, beaucoup de sexe aussi, mais cela montre justement le côté humain et réél de l'affaire, il n'y en a pas de trop. Je le conseil vivement à tout le monde, sauf aux âmes sensibles.
J'attend ce week end pour voir le film, de De Palma.

si tibo était pas déja dessus:le donjon de naheulbeuk.2

eluus a écrit:

eluus a écrit:

Le Dahlia noir de James Ellroy



Le 15 janvier 1947, la police de Los Angeles trouve sur un terrain vague le cadavre nu d'une femme de 22 ans, Betty Short. Le corps est sectionné en deux au niveau de la taille, vidé de ses organes et de son sang, il présente de nombreuses lacérations et brûlures, notamment aux seins, et la bouche a été ouverte d'une oreille à l'autre. La police met toutes ses forces sur ce meurtre qui, à cause de la tendance de la victime à se vêtir de noir, devient "l'affaire Dahlia noir". Elle va faire la une du Herald Express pendant douze semaines.

J'ai fini de le lire ce week-end, ce que je peut en dire c'est : wahou, quel livre! Une histoire très prenante, ça se lit relativement rapidement malgré ces 500 pages et quelques, très gore, très violent, aussi bien dans les paroles que dans les actes, beaucoup de sexe aussi, mais cela montre justement le côté humain et réél de l'affaire, il n'y en a pas de trop. Je le conseil vivement à tout le monde, sauf aux âmes sensibles.
J'attend ce week end pour voir le film, de De Palma.

Ca a l'air vraiment super, on ne m'en a dit que du bien mais je pense que je vais pas tarder a le lire pour pouvoir moi aussi donner mon avis! mais j'avoue que l'histoire a l'air vraiment très prenante! allez 500 pages...c'est rien!^^

J'ai commencé On ne badine pas avec l'amour de Musset.

Resumé:

Au terme de ses études, Perdican rentre au château paternel accompagné de son gouverneur Maître Blazius. Le même jour, escortée de Dame Pluche, arrive aussi sa cousine Camille qui sort du couvent. C'est le Baron, père de Perdican qui a combiné cette rencontre : il veut marier ces enfants qui "s'aimaient" d'ailleurs fort tendrement dès le berceau. La première entrevue est plutôt décevante : Camille, très réservée, refuse d'embrasser son cousin. Elle a entendu dire tellement de mal des hommes qu'elle a peur de l'amour et préfère revenir au couvent. Cette résistance va rendre Perdican amoureux de sa cousine. De dépit, il descend au village et fait la cour à la naïve paysanne Rosette, sœur de lait de Camille.

la climatologie générale de Daniel Noin

fantastique

Mon dernier livre en cours, c'est lui :



Un tit extrait :

Citation :

"Si, un jour, il me faut répondre à des questions sur ce qui me reliait à lui, je relaterai cet épisode du jeune homme, et du regard qui a suivi. Mais, bien sûr, personne ne comprendra.
Ils emploieront des mots simples, des mots de tous les jours, pour parler de nous, ceux qui parleront de nous. Mais ce ne seront pas les mots qui conviennent. Non pas qu'il soit besoin de mots compliqués ou de formules alambiquées, mais il s'agit de viser juste, de ne pas se tromper. Eux se tromperont. Ils raconteront une histoire et nous en auront vécu une autre"

Résumé :

Citation :

L'été finit à Florence, ville des princes et des énigmes. Mon histoire, elle, commence. Je m'appelle Luca et j'ai disparu. Deux êtres s'en vont à ma recherche : Anna, ma compagne, tout en courage et en douleur, et Leo, jeune homme mystérieux qu'on voit souvent rôder aux abords de la gare. Que je vous dise : je suis mort. Pourtant, c'est bien moi qui vous parle. " Philippe Besson (est) sans doute l'un des meilleurs romanciers français surgis au cours de ces dernières années [...]. Un garçon d'Italie est un roman âpre et puissant, à lire d'urgence. " François Busnel - L'Express.

Le dernier livre que j'ai fini il y a pas longtemps est "King Kong Théorie" de Virginie DESPENTES.
Il est défini comme le nouveau manifeste du féminisme
(Et oui un macho qui lit un livre comme ça...comme quoi les apparences sont trompeuses...)

Travaux dirigés fiche n° 3 ,
les personnes physiques _ Le nom et le Prénom

Lettre au père de Kafka.
Lecture en cours qui a peu de chance d'arriver a son terme car 100 pages sur le pourquoi du comment de la relation entre kafka et son père...c'est comment dire chiant. Dans cette lettre désespérée, il tente en vain de comprendre leur relation qui mêle admiration et répulsions, peur et amour, respect et mépris.

Mais n'est ce pas le propre de toute relation?Ceci dit je dois lui reconnaitre un bon point, l'analyse est bien menée.

W ou le souvenir d'enfance, de G. Perec

Un texte relativement cours (a peine plus de 200 page et écrit assez gros) qui combine eux histoire paralléle. L'une semble plutot autobiographique, même si je pense que ce n'est pas entiérement le cas. L'autre se verse pluot dans le genre policier, mettant en scéne un personnage dont on ne sait pas grand chose, mise a part qu'il a changé d'identité suite a sa désertion de l'armée. Ca se lit bien, ce n'est pas a proprement parler pationnant mais on peut s'y plonger sans trop de difficulté.

Résumé dos du bouquin :

"[...]L'un de ces textes appartient tout entier à l'imaginaire : c'est un roman d'aventures, la reconstitution, arbitraire mais minutieuse, d'un fantasme enfantin évoquant une cité régie par l'idéal olympique. L'autre texte est une autobiographie : le récit fragmentaire d'une vie d'enfant pendant la guerre, un récit pauvre d'exploits et de souvenirs, fait de bribes éparses, d'abscences, d'oublis, de doutes, d'hypothéses, d'anecdotes maigres.[...]"

en ce moment je lis "plateforme" de michel houellebecq. Il parle d'un homme qui part en vacance en thailande, profite un peu du tourisme sexuel et rencontre une femme (touriste française) avec qui il va se mettre en couple.
Et je viens de commencer "voyage au bout de la nuit" de céline

L'étranger - CAMUS , il a une façon assez plaisante de parler des personnes agées même si parfois cela peut paraitre vulgaire ... j'aime bien.

mariejeanne a écrit:

L'étranger - CAMUS , il a une façon assez plaisante de parler des personnes agées même si parfois cela peut paraitre vulgaire ... j'aime bien.

J'viens tout juste de le finir y'a trois heures a peu prés

La fin est vraiment l'aboutissement du livre. A mon avis Camus a construit toute l'histoire juste pour introduire les dizaine de pages finales qui sont vraiment trés trés bien écrites, c'est de la haute littérature.

Camus est un écrivain qui s'attache a avoir le moins de style possible, entendez par là que ses phrases sont épurées aux maximum. Un peu comme John Steinbeck ("des souris et des hommes")

Tu m'as donné envi de le finir ce soir , histoire d'achever ces vacances en beauté , et d'entamer LES BIENVEILLANTES .

"j'irais cracher sur vos tombes" de Boris Vian

C'est un de ces classiques qu'on lit avec toujours autant de plaisir, et auquel on trouve une signification différente à chaque lecture.

Forteresse digitale
Dernier Dan brown
Plus d'info plus tard jy retourne

Je lis en ce moment LES BIENVEILLANTES , un pavé de seulement 894 pages ...
Il s'agit du prix de l'académie française 2007 , une histoire un peu curieuse , l'auteur est né en 1967 et il se met dans la peau d'un officier (je pense ) pendant la seconde guerre mondiale ...
Ce auteur fait preuve d'un décalage que j'apprecie , je ne pense pas abandonner ma lecture de si tôt ... 'affaire à suivre'

Dans la peau d'un SS effectivement, complétement détraqué d'ailleurs. Livre très violent parfois, d'où de nombreuse polémique.

Sinon le Dan Brown je croit pas que ce soit le dernier, si je me rappelle bien c'est comme Deception Point, c'est à dire une réédition que l'on qualifie de "nouveau roman de Dan Brown".

Chuck Palahniuk - "Choke"

Petit résumé: "Victor Mancini est figurant dans un "musée vivant" où le moindre anachronisme est puni par la mise au pilori avec suspension de salaire. Il est sexoolique, drogué du sexe en thérapie verbale, incapable d'aimer. Son meilleur ami se promène avec des cailloux enroulés dans des couvertures et sa mère, folle à lier, le ruine sans jamais reconnaître en lui le fils dont elle a ravagé l'enfance...Pour quelles raisons? Où se niche véritablement la folie? Pourquoi Victor continue-t-il de se faire vomir publiquement dans des restaurants chics et qui saura lui révéler l'incroyable secret de sa naissance?"

Je ne l'ai pas encore fini, mais ce livre est vraiment très prenant, criant de vérité, on découvre un homme qui se pose beaucoup de questions, accablé de problèmes...A lire absolument...


Ps: Chuck Palahniul est l'auteur de Fight Club!

Zoen a écrit:

mariejeanne a écrit:

L'étranger - CAMUS , il a une façon assez plaisante de parler des personnes agées même si parfois cela peut paraitre vulgaire ... j'aime bien.

J'viens tout juste de le finir y'a trois heures a peu prés

La fin est vraiment l'aboutissement du livre. A mon avis Camus a construit toute l'histoire juste pour introduire les dizaine de pages finales qui sont vraiment trés trés bien écrites, c'est de la haute littérature.

Camus est un écrivain qui s'attache a avoir le moins de style possible, entendez par là que ses phrases sont épurées aux maximum. Un peu comme John Steinbeck ("des souris et des hommes")

Vous allez encore dire que je suis con mais j'ai l'habitude. Quand tu dis "haute littérature", c'est que tu sous entend qu'il y a bonne littérature et mauvaise littérature. Est ce une question de gout à ce moment là?

Il y a grande littérature effectivement, ce n'est pas histoire de goût mais de construction et autres. Par exemple, Da Vinci Code n'est pas de la haute littérature car l'auteur utilise des procédés simples, des phrases courtes et faciles à comprendre, etc. A l'inverse de certains auteurs qui utilisent des tournures compliqués, des jeux de mot et autre jeux de littéraire. Et ce n'est absolument pas facile à faire, d'ailleurs, on arrive très bien à cerner ceux qui le font "pour le faire". Seul les grand auteurs arrivent à le faire, d'où le terme haute littérature.

Oui la littérature a un recherche de l'esthétique. Aprés il y a deux période qu'on peut qualifier de haute littérature, la classique (avec Rabelais, Hugo), et la moderne (mais aps ctuelle attention) avec Sartre, et Camus par exemple.

Je le sais j'en bouffe assez des cours là dessus en fac de lettrs

De toute maniére dés que tu commence un petit peu à agrandir ta culture littéraire autre que les parutions actuelles (dont certaines sont trés bien, mais je veux dire : autre que les best seller), tu commence à voir par toi m^me que certains auteur savent bien mieux que d'autres raconter, décrirent les sentiments profond et complexe de personnage. La psychologie comme l'intrigue, parfois basé sur si peu (comme "l'étranger" de Camus)mais qui parvient tout de même à captiver le lecteur. Et enfin c'est aussi au niveau de la musicalité du texte que se joue la derniére partie. Il n'y a aps qu'en poésie où les mots sont choisis avec soin, en littérature également.

Bref, sur ce, je vais commencer à lire Dubliners, de James Joyce

N'ayant plus rien à me mettre sous la dent, je me replonde dans "Vacances dans le coma" de Frédéric Beigbéder

Le trés Célébre Don Quichotte, de Miguel de Cervantes.

L'histoire, que tout le monde doit connaitre à peu prés, raconte en parodiant les roman de chevalerié (trés à la mode à l'époque) l'histoire d'un petit noble qui, aprés avoir lut pendant plusieurs années des romans de chevaleries à n'en plus finir, devient à moitié fous et commence a se prendre pour un chevalier errant. Il se fabriquent un simulacre d'armure, sors une vieille épée de ses ancêtre, et monte une vieux canasson en guise de fidéle destrier.

Il pars ainsi sur les routes en quêtes d'aventures. Aventures qu'ils s'imaginent, car n'arrivant jamais. Il provoque d'innocent curé ou voyageur les accusant de diverse crimes infâme qu'il se propose de punir, en bon chevalier. Le passage le plus connu est bien entendu celui des moulin à vent, lorsqu'il se retrouve façe à une dizaine de moulins à vent qu'il prend pour des géants, et les attaques à ses dépend.

C'est un livre assez drôle, mais imposant et dont la prose de l'époque peut rebuter au départ. ceci dit on s'habitue relativement vite et on plonge ensuite assez bien dans cette histoire drôle et décalée.

A savoir qu'il existe deux tomes.